sábado, 29 de agosto de 2009

Petit hommage aux chats et à l'entreprise solitaire et silencieuse qu'est l'écriture

Parfois, je passe des journées entières à écrire, lire, écrire encore, réécrire ce que j'ai écrit, et lire encore.

Ma chatte est toujours là, surtout pour m'accompagner, mais parfois pour piétiner mon clavier.


Ça me fait penser à plusieurs autres auteurs ou écrivains qui ont eu des chats pour les inspirer, motiver et égayer.

Cortazar
Twain

Hemingway

miércoles, 26 de agosto de 2009

La torta de chocolate

Une petite fille, aux cheveux noirs et aux grands yeux en amande, fouillait les dizaines de sacs de poubelles laissés devant la porte d'entrée de mon édifice.
Elle devait avoir 10, ou 12 ans.

Je suis montée rapidement, et redescendue avec un gros morceau de gâteau au chocolat et une fourchette.

"Hola, quieres un poco de pastel? Es de chocolate."
"Salut, tu voudrais un peu de gâteau? Il est au chocolat."

Elle me regarde, timide.
"Si."

Je lui fait un sourire. Elle me le rend.
On se quitte.

J'aurais dû lui demander son nom, mais mes paroles sont restées au fond de ma gorge, ou bien se sont perdues au creux de ses grands yeux tristes.

J'espère qu'elle reviendra...

Découverte gastronomique 1: la lúcuma

Un aspect important de ma découverte du Pérou, et à ne surtout pas manquer, est sans aucun doute sa riche gastronomie composée de produits méconnus en Amérique du nord et en Europe.

La Lúcuma

Au Pérou, elle est consommée nature ainsi que dans de nombreux « dulces » typiques: crèmes, flans, gâteaux et gâteaux au fromage (quel délice!), crème glacées, sorbets, etc.

Très appréciée par les peuples anciens, on la rencontre dans les légendes et les céramiques laissées en héritage. La saveur, pourtant délicieuse, de sa chair sèche et farineuse échappa longtemps aux premiers européens, peut être davantage séduits par les autres fruits juteux et colorés qu'ils découvraient aussi.

Les fruits de la lucuma ont des caractéristiques aromatiques fortes et une saveur semblable à la vanille, avec une pulpe ferme et abondante comme la courge. Les fruits de la lucuma sont une source excellente de carbohydrates, fibres, vitamines et minéraux en incluant des concentrations remarquables de bêta carotènes, niacina et fer.

Biscuits aux trois épices et à la lúcuma

Ingrédients :
1 1/2 t de pacanes
1/2 t de noix de coco
2 cs de poudre de lucuma *
1 ct de gingembre frais râpé finement
1/2 ct de cannelle moulue
1/4 ct de muscade
1/2 gousse de vanille (ou 1/2 ct d’essence de vanille)
1/2 t (généreuse) de raisins secs
1/2 t (généreuse) de canneberges séchées

Au robot culinaire, mélangez tous les ingrédients sauf les fruits séchés. Une fois la pâte homogène, ajoutez les fruits et mélangez encore un peu, jusqu’à ce que la pâte soit maléable. Formez ensuite des biscuits de la grosseur et de la forme souhaitées. Voilà! Super simple et délicieux!

* On peut se procurer de la poudre de lúcuma, entre autres, chez Crudessence à Montréal.



Del Profesor Rodolfo Tafur:
La Leyenda de las lágrimas de Lúcuma

"José María Arguedas (el mas importante escritor de temas indigenas del Perú) relata una leyenda de la aparición de Lúcuma (fruta de nacimiento peruana, hermosa y exquisita); pero también existe otra muy parecida que generalmente se escucha en la región de la Sierra Central Peruana, principalmente en la región de Huanuco (pueblo de Aguamiro) y Ancash (pueblo de Chiquian).

Según esta leyenda Huatio (cuyo significado es el que cría papas o el que come papas), es el Padre (Dios) de la agricultura que aparece en el mundo tomando la forma de un indio andrajoso al que todos despreciaban y echaban en cara su suciedad. Huatio es el artífice de los andenes y los canales de irrigación.

En aquel tiempo vivía una mujer huaca llamada Lúcuma, doncella muy bonita, orgullosa y despectiva que a ningún hombre hacia caso. Cuenta que se encontraba descansando en las sombras de sus arboles llamados como ella "Lugma o Lúcuma", Huatio se le acerca en forma de un pájaro muy bonito que dejo caer un fruto del árbol que le daba sombra a la Huaca, previamente había depositado su semen en esa fruta: Lúcuma al coger el fruto de su árbol quedo embarazada sin que la haya poseído ningún hombre. Al termino del embarazo nace un hijo y después de un año, cuando el niño empieza a desplazarse, pide llamar a los hombres para que se aclarara quién era su padre.

Se reunen en las faldas del PUNCHAO (antiguo nombre del Sol que significa Luz, claridad, en el hoy departamento de Huanuco), y como todos los hombres quieren casarse con la diosa, llegaron con su mejores vestidos y prendas, de acuerdo a sus rangos. Lúcuma pide a los hombres que digan quien era el padre y ante el silencio de todos, decide que el niño identifique a su padre gateando hasta él y quedándose a sus pies. Cuando el niño llega donde Huatio, que tiene la forma de un indio sucio y andrajoso, lo abraza y se ríe alegre.

Lúcuma siente vergüenza por haber sido tomado por un andrajoso, de modo que decide dejar el pueblo y huir hacia la las altas montañas. Como Huatio piensa ganarse sus favores, se viste con ricos atavíos de oro pidiendo a Lúcuma que se fije en él. Pero la mujer, llena de orgullo, no quiso voltear la cara y decide caminar más rápido. Lúcuma llega a las montañas mas altas y empieza a llorar su desventura y sus lágrimas son negras.

Se dice que del llanto amargo nace una alga que tiene la forma de lágrimas y son de color oscuro, cuyo nombre es CUSHURO o MURMUNTA (del quechua HIKUNTA, llorar amargamente) o LLULLUCHA (del quechua LLACHAPA que significa andrajoso pequeño). Esta alga en la actualidad es un alimento redescubierto y cuyo nombre científico es NOSTOC COMUNE. Los Indios de la región investigada también afirman (y es cierto) que la Lúcuma es una fruta hermosisima de piel verde, pulpa amarilla y corazón o hueso marrón brillante, pero es el caso que la pulpa es aspera y su hueso (semilla) esta cubierto de película marrón muy impermeable, como toda mujer orgullosa.

Pero cuando se procesa esta fruta se convierte en el mas delicioso manjar, basta un poco de leche condensada para que su forma, color y olor se torne embriagante (como toda bella mujer)."

- Rodolfo Tafur
"Si es peruano es bueno."

domingo, 23 de agosto de 2009

Los peruanos quieren a la combi como a una amante fea

Voyager à bord d'une combi peut être toute une aventure...

...mais, contrairement à ce que certains prétendent, le désordre des rues et des avenues à Lima ne s'explique pas par d'obscures références à des dispositions soit-disant génétiques ou culturelles. Plutôt, le désordre est le fruit d'un long processus économique et politique... les politiques néolibérales, la dérégulation et la privatisation... les emplois précaires qui en résultent, et le besoin de tous et chacun de gagner sa vie.

Le transport public à Lima est hautement dérégulé. N'importe qui, ou presque, peut se procurer une combi ou une voiture, devenir chauffeur d'autobus ou de taxi et sillonner la capitale péruvienne à toute heure du jour et de la nuit.

Résultat: dans la jungle du trafic, la compétition est plus que féroce.

Pas de salaires fixes, pas d'heures fixes, souvent pas d'arrêts fixes et pas toujours de prix fixes non plus. Le salaire de la journée dépendra du nombre de passagers qu'on aura repêché au fil des allées et des venues. Il va sans dire que chacun fait ce qu'il peut - en klaxonnant, coursant, coupant, tranchant et en entassant les "clients" comme des sardines - pour attirer le plus grand nombre de passagers.

Résultat: ce ne sont pas les accidents qui manquent.

Lima se desangra en sus pistas

Unas 27 personas pierden la vida por cada 1.000 vehículos, estima Cidatt
50 personas por día son atropelladas en Lima, según el Centro de Investigación y de Asesoría del Transporte Terrestre.

Al fondo entran 4 más, acomódense, acomódense!





lunes, 17 de agosto de 2009

The king rides a donkey's belly

Lima's winter is sad, and grey.

Peru's city of kings is invaded by garua - a damp, cold mist or drizzle - that hangs over everything and everyone like a heavy blanket.

Humidity spikes, intensifying the cold, and sometimes the dark moods.

American writer Herman Melville was horrorstruck by Lima's winter and called it "the saddest city on earth," while Peru's top novelist Mario Vargas Llosa has dubbed it "Lima, la horrible."

Maybe Stephen King spent some time here, before writing "The Mist" ?